Fenomenologia del paesaggio: Il ruolo della descrizione in Le tour du monde en quatre-vingt jours
Date
2008
Authors
Crippa, Gianni
Journal Title
Journal ISSN
Volume Title
Publisher
Dalhousie University. Electronic Text Centre
Abstract
Roland Barthes states that all literary descriptions originate from a previously "framed" referent, understood first of all in pictorial terms. It may therefore be interesting to compare the different descriptive practices present in literary texts with their contemporary experiences in the field of painting, so as to better understand the role of description within (and in opposition to) narration. Jules Verne's Le tour du monde en quatre-vingt jours may serve as particularly apt example, as it appeared at the time of the rise of the Impressionist movement, during the first great crisis of traditional representational painting, as well as because it develops a rather obvious metalinguistic discourse on the limits of description. By identifying the pictorial codes referred to by Verne, that bring to mind the art of "Panoramas" that was so popular during the 19th century, it is possible to bring to light an ideological component that the novel tends to try to hide. More precisely, the organization of the descriptions and their relationship to the main character, show the presence in Verne's text of a principle of tolerance that the more traditional readings of Le tour du monde, generally considered a "Western", if not "colonialist" novel, have overlooked.
Pour Roland Barthes, toute description littéraire relève d'abord d'un référent déjà de quelque sorte « encadré », c'est-à-dire conçu principalement en termes picturaux. Il est donc intéressant de comparer les différentes pratiques descriptive mises au point par les textes littéraires aux expériences picturales qui leur sont contemporaines, pour tenter de mieux comprendre le rôle de la description à l'intérieur de la narration, et en opposition à celle-ci. Le tour du monde en quatre-vingt jours de Jules Verne fournit un exemple remarquable pour des raisons historiques, étant contemporain de la première grande crise de la peinture figurative traditionnelle sous l'impulsion du mouvement impressionniste, ainsi que pour des motifs textuels, du moment qu'il développe de manière assez évidente une réflexion métalinguistique sur les limites de la description. La tâche de retracer les code picturaux auxquels Verne se réfère, et en particulier de les identifier à l'art des « Panoramas », qui a eu tant de succès au XIXe siècle , signifie donc identifier une composante idéologique du roman que celui-ci s'efforce de dissimuler. Plus précisément, l'organisation des descriptions, en particulier en ce qui concerne leur rapport au personnage principal, Phileas Fogg, permet d'identifier dans le discours vernien une reconnaissance du principe de tolérance que les lectures habituelles du Tour du monde comme roman « occidentaliste » (si ce n'est en fait « colonialiste ») avaient passé sous silence.
Per Roland Barthes ogni descrizione letteraria prende avvio da un referente in verità già «inquadrato», cioè concepito innanzitutto in termini pittorici. E dunque interessante confrontare le differenti pratiche descrittive messe a punto dai testi letterari con le coeve esperienze pittoriche in modo da comprendere al meglio il ruolo assegnato dalla descrizione all'interno della (e in contrapposizione con la) narrazione. In particolare, Le tour du monde en quatre-vingt jours di Jules Verne si rivela un esempio notevole per ragioni storiche, essendo contemporaneo della prima grande crisi della pittura figurativa tradizionale avviata dal movimento degli Impressionisti, e per ragioni strettamente testuali, dal momento che in maniera piuttosto evidente sviluppa una riflessione metalinguistica intorno ai limiti dell'atto descrittivo. Rintracciare i codici pittorici cui ha fatto riferimento Verne, e in particolare identificarli nell'arte dei «Panorami» che ha riscosso una grande fortuna nel corso del XIX Secolo, significa circoscrivere una componente ideologica che il romanzo non solo non esibisce, ma tende persino a dissimulare. Precisamente, l'impostazione delle descrizioni, soprattutto per ciò che riguarda il rapporto intrattenuto con esse dal protagonista Phileas Fogg, permette di individuare nel discorso verniano un riconoscimento del principio di tolleranza che, pure, le letture più consuete di Le tour du monde come romanzo «occidentalista» (se non, addirittura, «colonialista») non avevano messo in luce.
Pour Roland Barthes, toute description littéraire relève d'abord d'un référent déjà de quelque sorte « encadré », c'est-à-dire conçu principalement en termes picturaux. Il est donc intéressant de comparer les différentes pratiques descriptive mises au point par les textes littéraires aux expériences picturales qui leur sont contemporaines, pour tenter de mieux comprendre le rôle de la description à l'intérieur de la narration, et en opposition à celle-ci. Le tour du monde en quatre-vingt jours de Jules Verne fournit un exemple remarquable pour des raisons historiques, étant contemporain de la première grande crise de la peinture figurative traditionnelle sous l'impulsion du mouvement impressionniste, ainsi que pour des motifs textuels, du moment qu'il développe de manière assez évidente une réflexion métalinguistique sur les limites de la description. La tâche de retracer les code picturaux auxquels Verne se réfère, et en particulier de les identifier à l'art des « Panoramas », qui a eu tant de succès au XIXe siècle , signifie donc identifier une composante idéologique du roman que celui-ci s'efforce de dissimuler. Plus précisément, l'organisation des descriptions, en particulier en ce qui concerne leur rapport au personnage principal, Phileas Fogg, permet d'identifier dans le discours vernien une reconnaissance du principe de tolérance que les lectures habituelles du Tour du monde comme roman « occidentaliste » (si ce n'est en fait « colonialiste ») avaient passé sous silence.
Per Roland Barthes ogni descrizione letteraria prende avvio da un referente in verità già «inquadrato», cioè concepito innanzitutto in termini pittorici. E dunque interessante confrontare le differenti pratiche descrittive messe a punto dai testi letterari con le coeve esperienze pittoriche in modo da comprendere al meglio il ruolo assegnato dalla descrizione all'interno della (e in contrapposizione con la) narrazione. In particolare, Le tour du monde en quatre-vingt jours di Jules Verne si rivela un esempio notevole per ragioni storiche, essendo contemporaneo della prima grande crisi della pittura figurativa tradizionale avviata dal movimento degli Impressionisti, e per ragioni strettamente testuali, dal momento che in maniera piuttosto evidente sviluppa una riflessione metalinguistica intorno ai limiti dell'atto descrittivo. Rintracciare i codici pittorici cui ha fatto riferimento Verne, e in particolare identificarli nell'arte dei «Panorami» che ha riscosso una grande fortuna nel corso del XIX Secolo, significa circoscrivere una componente ideologica che il romanzo non solo non esibisce, ma tende persino a dissimulare. Precisamente, l'impostazione delle descrizioni, soprattutto per ciò che riguarda il rapporto intrattenuto con esse dal protagonista Phileas Fogg, permette di individuare nel discorso verniano un riconoscimento del principio di tolleranza che, pure, le letture più consuete di Le tour du monde come romanzo «occidentalista» (se non, addirittura, «colonialista») non avevano messo in luce.
Description
Keywords
French literature, 1800-1899, Verne, Jules (1828-1905), Le Tour du monde en 80 jours (1873), novel, description, relationship to travel
Citation
Crippa, Gianni. Fenomenologia del paesaggio: Il ruolo della descrizione in Le tour du monde en quatre-vingt jours. Belphégor: Littérature Populaire et Culture Médiatique. 7.2 (2008). Web.