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dc.contributor.authorKrakovitch, Odileen_US
dc.date.accessioned2014-04-17T15:26:51Z
dc.date.available2014-04-17T15:26:51Z
dc.date.issued2008en_US
dc.identifier.citationKrakovitch, Odile. Labiche et la contestation de l'ordre établi. Belphégor: Littérature Populaire et Culture Médiatique. 8.1 (2008). Web.en_US
dc.identifier.issn1499-7185en_US
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/10222/47767
dc.description.abstractLabiche dealings with censorship were not limited to the time of the Second Empire. Due to the State of Siege, and to the fact that all shows were strictly controlled by the military until 1875, the young Third Republic showed itself to be even harsher than its predecessor, as can be evinced from archival research. Labiche proved a fierce critic of the society of his time, particularly through the plays he destined to other theatres than his favourite one, the Palais-royal, where he attempted to go farther than the usual limited subject of the life of the couple. The playwright kept his more political plays for other downtown Parisian theatres, including the Comédie-Française. In particular, he hoped, wrongly as it turned out, to escape repression by keeping for one of the smallest theatres, “les Bouffes-Parisiens”, his most politically charged creations, such as L'Omelette à la Follembuche, which was pitilessly shot down by the censors, and La Main leste. His vaudevilles, which he distributed to many Parisian establishments, were often strongly critical of the army, ridiculed in such plays as Un Homme sanguin (Gaîté), La Femme qui perd ses jarretières, On demande des culottières, Doit-on le dire ? (Palais-Royal), or Le Fils du brigadier (Opéra-Comique). In 1850, at the “Variétés” theatre, Labiche presented Un Pauvre qui passe, the title of which the censors changed to Une Clarinette qui passé. This is practically the one and only play in Labiche's repertoire that verges at times towards the dramatic, as a consequence of its highly cynical social critique. Through these works, the playwright showed he did not fear the criticism of very different audiences, nor the censors, be they imperial or republican, and not even the all-powerful army, everyone's master in these days of wars and revolutions.en
dc.description.abstractCe ne fut pas seulement avec les censeurs du Second Empire que Labiche eut à composer. A cause de la gestion de la répression des spectacles par les militaires jusqu'en 1875, du fait de l'Etat de siège, la toute jeune Troisième République se révéla encore plus impitoyable, comme le démontrent des procès-verbaux retrouvés dans les archives. Ce fut surtout par les pièces qu'il ne destinait pas forcément à son théâtre préféré, le Palais-royal, que Labiche se révèla un critique impitoyable de la société de son temps, en cherchant à dépasser le cadre restreint des « avatars » du couple. Aux autres établissement du centre de la Capitale, la Comédie-Française y compris, le dramaturge réserva en effet ses oeuvres les plus politiques. Il pensa, à tort, échapper à la répression en réservant notamment à un des plus petits théâtres, les Bouffes-Parisiens, ses bouffonneries politiquement les plus dures : L'Omelette à la Follembuche, interdite sans recours par la censure, et La Main leste. Mais ce fut sans idée préconcue qu'il distribua aussi à de nombreux établissements parisiens ses vaudevilles qui se moquaient inlassablement des militaires, ridiculisés aussi bien dans Un Homme sanguin (Gaîté) que dans La Femme qui perd ses jarretières, ou On demande des culottières, ou surtout Doit-on le dire ? (Palais-Royal), ou encore Le Fils du brigadier (Opéra-Comique). Aux Variétés enfin, Labiche réserva, en 1850, Un Pauvre qui passe, devenu, après lecture chez les censeurs, Une Clarinette qui passe, pièce qui, seule pratiquement dans le répertoire de Labiche, présente des côtés légérement dramatiques, tant la critique sociale y parait cynique. Le dramaturge, par ces pièces, montre qu'il ne craignait rien, ni la réprobation de publics très différents, ni les censeurs, qu'ils soient impériaux ou républicains, ni même les militaires pourtant tout puissants, en ces temps de guerres et de révolutions.fr
dc.description.abstractI censori del Second Empire non furono l'unico grattacapo col quale Labiche dovette confrontarsi. Come si può evincere dai processi verbali ritrovati negli archivi, la repressione degli spettacoli da parte dei militari, proseguitasi fino nel 1875 a causa dello stato d'assedio, rese la giovane Terza Repubblica ancora più spietata dell'impero suo predecessore. Fu soprattutto nelle commedie destinate ad altri teatri che non al suo preferito, quello del Palais-royal, che Labiche si rivelò un critico severo della società del suo tempo, cercando di superare il quadro ristretto delle situazioni offerte dalla coppia. Il drammaturgo riservò in effetti alle altre scene del centro della capitale, compresa la Comédie-Française, le sue opere più politiche. Pensò a torto, in tal modo, di poter sfuggire alla repressione riservando per uno dei teatri più piccoli, le Bouffes-Parisiens, le sue creazioni comiche dal messaggio politico più duro: L'Omelette à la Follembuche, proibita senza ricorso dalla censura, e La Main leste. Ciò non lo impedì tuttavia di distribuire a molti teatri parigini i suoi vaudeville costantemente critici dei militari, dei quali si burlava tanto in Un Homme sanguin (teatro della Gaîté) che in La Femme qui perd ses jarretières, o in On demande des culottières, oppure soprattutto ancora in Doit-on le dire ? (Palais-Royal), senza dimenticare Le Fils du brigadier (Opéra-Comique). Al teatro delle Variétés, infine, Labiche riservò nel 1850, Un Pauvre qui passe, titolo trasformato dai censori in Une Clarinette qui passe. Questa commedia, caso praticamente unico nel repertorio di Labiche, presenta degli aspetti leggermente drammatici, tanto il cinismo della sua critica politica si fà trasparente. Attraverso queste creazioni, il drammaturgo mostrava di non temere né le critiche di pubblici molto differenti, né la censura, fosse essa imperiale o repubblicana, né l'esercito stesso, onnipotente in quei tempi di guerre e di rivoluzioni.it
dc.publisherDalhousie University. Electronic Text Centreen_US
dc.relation.ispartofBelphégor: Littérature Populaire et Culture Médiatiqueen_US
dc.relation.ispartofBelphégoren_US
dc.subjectFrench literatureen_US
dc.subject1800-1899en_US
dc.subjectLabiche, Eugène (1815-1888)en_US
dc.subjectL'Omelette à  la Follembucheen_US
dc.subjectLa Main lesteen_US
dc.subjectdramaen_US
dc.subjectsatireen_US
dc.subjectrelationship to subversionen_US
dc.subjectcensorshipen_US
dc.titleLabiche et la contestation de l'ordre établien_US
dc.typeArticleen_US
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