Grove, Laurence2014-04-172014-04-172004Grove, Laurence. Autobiography in Early Bande dessinée. Belphégor: Littérature Populaire et Culture Médiatique. 4.1 (2004). Web.1499-7185http://hdl.handle.net/10222/47694Canonical literary autobiographies such as those of Rousseau, Gide or Sartre, provide an individualised and ambiguous introspective that points to intricate universal traits. Nothing could seem further from the stock third-person buffooneries that are often seen as the hallmark of the early bande dessinée: M. Pencil, Bécassine, Mickey, Pif le Chien… This paper will examine the possibility of a lesser-known counter-trend in the works that saw the development of the BD from the nineteenth century to the immediate post-war period. We will consider early BD autobiography on three levels: 'true' (or pseudo-true) autobiography in which the author tells of his own experiences; projected autobiography whereby a first-person narrative creates the effect of autobiography; finally, self-referential creations in which the BD as a form can be seen as manufacturing its own autobiography. The overall aim of the paper is to put such findings in the context of the specificity of the BD's development and ask what they tell us (including what a lack of findings might tell us) about the intrinsic nature of this text/image form.Les autobiographies littéraires canoniques, comme celles de Rousseau, de Gide ou de Sartre, proposent une introspection individualisée et ambiguë qui renvoie à des traits universels complexes. Rien ne pourrait sembler plus éloigné des pitreries prévisibles à la troisième personne que l'on estime souvent caractériser la première bande dessinée : M. Pencil, Bécassine, Mickey, Pif le Chien… Cet article explore la possibilité de l'existence d'une tendance contraire, moins reconnue, dans les travaux qui ont marqué le développement de la BD du dix-neuvième siècle jusqu'à l'immédiat après-guerre. Nous examinerons ces premières autobiographies en BD de trois points de vue. D'abord l'autobiographie « vraie » (ou prétendue vraie), dans laquelle l'auteur raconte ses propres expériences ; ensuite l'autobiographie fictive dans laquelle un narrateur à la première personne crée un effet autobiographique ; pour terminer les créations auto-référentielles dans lesquelles la BD, en tant que forme, semble fabriquer sa propre autobiographie. L'ambition générale de cet article est de mettre ces observations dans le contexte de la spécificité du développement de la BD, et de voir ce qu'elles peuvent nous apprendre (ou à la limite, ce qu'une absence d'observations peut nous apprendre) sur la nature particulière de cet hybride composé de texte et d'images.Le autobiografie letterarie canoniche, come quelle di Rousseau, Gide o Sartre, offrono un'introspezione individualizzata e ambigua che rimanda a tratti universali. Nulla sembrerebbe più distante dalle buffonerie in terza persona sovente considerate come il tratto essenziale dei primi fumetti: M. Pencil, Bécassine, Topolino, Pif le Chien… Lo scopo di questo articolo è di mettere in luce l'esistenza possibile di opere a tendenza autobiografica tra i fumetti che hanno marcato lo sviluppo del genere dall'ottocento all'immediato dopoguerra. Si esamineranno tre livelli distinti: l'autobiografia “vera” (o pseudo-vera), nella quale l'autore racconta le sue esperienze; l'autobiografia proiettata, nella quale una narrazione in prima persona crea un effetto autobiografico; infine delle creazioni auto-referenziali nelle quali la forma stessa del fumetto sembra creare la sua stessa autobiografia. Lo scopo dell'articolo è di inserire le conclusioni di queste analisi nel contesto delle specificità dello sviluppo del fumetto, e di chiedersi cosa ci possono insegnare (o al limite, cosa possa insegnarci la loro assenza) sulla natura intrinseca di questo speciale abbinamento di testo e d'immagine.French literature1800-1999fictioncomic bookrelationship to autobiographyrole of image-text relationsAutobiography in Early Bande dessinéeText