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dc.contributor.authorSchreiber-Di Cesare, Christelleen_US
dc.date.accessioned2014-04-17T15:26:48Z
dc.date.available2014-04-17T15:26:48Z
dc.date.issued2008en_US
dc.identifier.citationSchreiber-Di Cesare, Christelle. L'Itinéraire d'une féministe romantique: Carolina Coronado, femme et poète entre force et fragilité. Belphégor: Littérature Populaire et Culture Médiatique. 7.2 (2008). Web.en_US
dc.identifier.issn1499-7185en_US
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/10222/47760
dc.description.abstractCarolina Coronado, born in 1820 in a liberal Spanish family, received in spite of this a very traditional education and was expected to conform to her role as an obedient daughter and wife, whose life would be limited to the private sphere. She refused this fate and decided to fight for women's rights, and in particular for the rights of women writers. She corresponded with the writer Juan Eugenio Hartzenbusch, who became her mentor and allowed her to be recognized by her peers and by the public. J. E. Hartzenbusch insisted on what he saw as the typically feminine characteristics of Carolina Coronado's writing: her sweetness, delicacy and simplicity, that made it appropriate for all readers. He also expounded on the similarities between the author and her poems, presenting her as a naive and polite young lady. In reality, however, Carolina Coronado was a much more politically committed poet than J. E. Hartzenbusch would lead one to believe. Her poems were often infused with great violence, whether in the symbolic representations of nature unchained (representing the fate of women in a misogynistic society) or in their condemnation of male violence, directed as much against the heart as against the body of the spouse. She also evoked metaphorically, and defended, feminine desire. Her goal was to destroy the Superego and free women from the feeling of shame that society wants to impose on them concerning their erotic desires. She talks about her body, what it feels and what it does, takes back possession of it and allows other women to understand their true nature. The publication of Carolina Coronado's first book of poems did indeed stimulate other women to start writing. Dozens of women published in newspapers and magazines, took part in cultural and literary associations. They showed great solidarity to each other, forever fighting the disdain of male writers and newspapermen, who thought writing incompatible with a woman's virtue. Carolina Coronado wrote more and more poems denouncing women's oppression. Her second collection, published in 1852, shows ambition, lucidity as well as rage and sometimes aggression against the injustices women faced. She went so far as to even criticizing liberalism, an ideology that in the end had changed very little in women's lives. However, in spite of her importance in her country's literary life, Carolina Coronado changed her life's path after her 1852 marriage with Horacio Perry Spragne, First Secretary of the United States Embassy in Spain. She still kept an interest in literature, entertaining writers in her home, but decided to become active in politics as she apparently no longer believed in achieving recognition for women writers. The feminist anthologies published in the early twentieth-century, before her death in 1991, forgot to include her poems. Depressed by the loss of two of her children, she did not have the energy to react to that any more. Her itinerary shows an involvement that decreased with the passage of time, as she lost her faith in the battle she was in. The political context of the Spanish 19th century was not favourable to the recognition of an abundant, but qualitatively unequal women's literature, that has never been considered of equal value as that penned by men. The fight had perhaps been lost before it even got started, but the voice of Carolina Coronado remains fundamental, as she was one of the first women who ever rose up to affirm their literary authority.en
dc.description.abstractCarolina Coronado, bien que née en 1820 dans une famille libérale espagnole, reçut une éducation très traditionnelle selon laquelle elle devait être conforme au statut de fille et d'épouse soumise. Tandis que l'homme pouvait se consacrer en toute liberté à la sphère publique, la femme était cantonnée à la sphère privée sans pour autant obtenir la moindre reconnaissance. Mais elle refusa cet état de fait et, considérant que la société bâillonnait les femmes, et elle décida de lutter pour la reconnaissance des femmes, et particulièrement des femmes écrivains, malgré son instruction défaillante et son isolement. Grâce à une correspondance qu'elle entretint avec l'écrivain Juan Eugenio Hartzenbusch, elle put bénéficier d'un guide et d'un soutien qui lui permirent d'obtenir rapidement la reconnaissance de ses pairs et du public.J. E. Hartzenbusch mit en exergue le caractère typiquement féminin, selon lui, des compositions de Carolina Coronado, il insista sur leur douceur, leur délicatesse, leur pureté d'esprit et leur simplicité qui faisait qu'ils pouvaient être lus par tous. Il expliqua également combien l'auteure était proche de ses poèmes, la présentant ainsi comme une jeune fille candide et bien élevée. Mais, en réalité, Carolina Coronado fut une poète plus engagée que J. E. Hartzenbusch ne le laissa à penser. Tout d'abord, ses poèmes recèlent bien souvent une grande violence : il peut s'agir des éléments de la Nature qui se déchaînent, symbolisant les tourments des femmes étouffées dans une société mysogine ; mais l'auteure s'indigne également contre la violence domestique masculine, qui blesse autant le corps de l'épouse que son coeur. Elle évoque également, métaphoriquement, le désir féminin et le revendique. Elle entend détruire le Surmoi et libérer les femmes du sentiment de honte que la société veut leur faire ressentir au sujet du désir érotique. Elle parle de son corps, de ce qu'il ressent et, de ce fait, se le réapproprie et permet à d'autres femmes de prendre conscience de leur véritable nature. La publication du premier recueil de poèmes de Carolina Coronado incita effectivement d'autres femmes à prendre la plume. Grâce aux journaux et aux revues, des dizaines de femmes purent publier leurs compositions, participèrent à des associations culturelles et à des cercles littéraires. Elles étaient très solidaires, obligées de toujours faire face au dédain des écrivains et des journalistes qui estimaient que, pour une femme, écrire était incompatible avec la morale et la vertu. Carolina Coronado multiplia les poèmes dans lesquels elle dénonçait l'oppression des femmes. Dans son second recueil publié en 1852, elle fit preuve d'ambition, de colère parfois agressive et de lucidité face à l'injustice vécue par les femmes. Elle en vint même à critiquer le libéralisme qui, finalement, n'avait rien changé à la condition de la femme. Cependant, malgré le poids qu'elle avait dans la vie littéraire de son pays, Carolina Coronado donna une nouvelle orientation à sa vie après son mariage, en 1852, avec Horacio Perry Spragne, premier Secrétaire de l'Ambassade des Etats-Unis en Espagne. Si elle continua à s'intéresser à la littérature, en organisant chez elle des rencontres entre écrivains, elle décida de s'engager en politique, semblant ne plus croire, alors, dans une possible reconnaissance des femmes de lettres. Les anthologies féministes publiées au début du XXe siècle, avant sa mort en 1911, n'incluaient pas ses poèmes mais, ayant perdu deux de ses enfants, elle n'avait plus la volonté de réagir. Son itinéraire montre donc que son engagement s'est effrité avec le temps et qu'elle a perdu foi en la bataille qu'elle menait. Le contexte politique du XIXe siècle espagnol n'avait pas été favorable à la reconnaissance d'une littérature féminine, qui avait été abondante et de qualité inégale, mais qui n'avait jamais été considérée de valeur identique à celle des hommes. Le combat était peut-être perdu d'avance mais la voix de Carolina Coronado est primordiale dans la mesure où elle fut l'une des premières à s'élever pour affirmer son autorité littéraire.fr
dc.description.abstractCarolina Coronado, malgrado la sua nascita nel 1820 in una famiglia spagnola di tendenza liberale, ha ricevuto un'educazione molto tradizionale che la spingeva a conformarsi al modello delle figlia e della sposa sottomessa al potere maschile. Alla libertà dell'uomo di consacrarsi ad attività pubbliche corrispondeva la limitazione della donna alla sfera privata, senza che per ciò ella potesse beneficiare d'alcun riconoscimento. Coronado rifiutò questo stato di fatto e decise, nonostante la sua educazione limitata e il suo isolamento, di lottare per far riconoscere il ruolo delle donne, e in particolare delle scrittrici. Lo scrittore Juan Eugenio Hartzenbusch, con il quale corrispose, gli servì da guida e da sostegno, permettendole di essere presto riconosciuta sia dai suoi pari che dal pubblico. J. E. Hartzenbusch insistette sul carattere secondo lui tipicamente femminile delle composizioni di Carolina Coronado, sulla loro dolcezza, la loro delicatezza, la purezza dei sentimenti e la semplicità che le caratterizzavano, facendone una lettura consigliabile a tutti. Spiegò altresì come l'autrice fosse simile ai suoi poemi, rappresentandola come una giovane candida e ben educata. In realtà, tuttavia, Carolina Coronado fu una poetesse molto più engagée di quanto J. E. Hartzenbusch lo lasci credere. Per cominciare, nei suoi poemi si riscontra spesso una grande violenza, rappresentata talvolta per esempio dalla furia degli elementi, simbolo dei tormenti delle donne represse da una società misogina. Ma l'autrice s'indegna anche contro la violenza domestica maschile, che colpisce tanto il corpo come il cuore della sposa. Evoca anche e rivendica metaforicamente il desiderio femminile. Il suo scopo è di liberare le donne dal sentimento di colpa che la società vuole loro imporre a riguardo dei loro desideri erotici. Parla del suo corpo, di ciò che sente, e attraverso questo ne riprende il controllo e permette ad altre donne di prendere conoscenza della loro vera natura. La pubblicazione della prima raccolta di poemi di Carolina Coronado ha effettivamente incitato altre donne a consacrarsi alla scrittura. Attraverso giornali e riviste, decine di donne fecero conoscere le loro opere, participarono a delle associazioni culturali e a dei circoli letterari. Regnava all'interno di questi gruppi un forte spirito di solidarietà, utile a confrontare il disdegno di scrittori e giornalisti, che consideravano incompatibile con la morale e la virtù che una donna scrivesse. Carolina Coronado moltiplicò i poemi nei quali denunciava l'oppressione delle donne. Nella sua seconda raccolta, pubblicata nel 1852, mostrò un'ambizione e una collera lucida fino all'aggressività per parlare delle ingiustizie subite dalle donne. Arrivò perfino a criticare il liberalismo, che aveva cambiato ben poco alla condizione femminile. Malgrado la sua importanza nella vita letteraria del suo paese, Carolina Coronado dette un nuovo orientamento alla sua esistenza dopo il suo matrimonio con Horacio Perry Spragne, primo Segretario dell'ambasciata degli Stati Uniti in Spagna. Continuò ad interessarsi alla letteratura, organizzando incontri di scrittori a casa sua, ma si investì soprattutto in politica, non nutrendo più grandi speranze di poter far riconoscere il ruolo delle donne in letteratura. Le antologie femministe pubblicate agli albori del ventesimo secolo, prima della sua morte nel 1911, non includevano suoi poemi, ma la perdita di due dei suoi figli aveva tolto alla scrittrice la volontà di reagire. Il suo percorso mostra dunque una diminuzione graduale del suo impegno, fino a non più poter credere nelle battaglie che aveva combattute. Il contesto politico dell'ottocento spagnolo non era stato favorevole al riconoscimento di una letteratura femminile abbondante e di qualità diversa, mai riconosciuta pari a quella degli uomini. Le sorti della lotta erano forse chiare già fin prima del suo inizio, ma la voce di Carolina Coronado è primordiale in quanto ella fù una delle prime donne a ergersi per affermare la sua autorità letteraria.it
dc.description.abstractCarolina Coronado, aunque nació en 1820 en una familia liberal española, recibió una educación muy tradicional según la cual debía conformarse con el estatuto de hija y esposa sometida. Mientras el hombre podía consagrarse en toda libertad a la esfera pública, la mujer estaba confinada a la esfera privada sin obtener por ello el menor agradecimiento. Pero Carolina rechazó esta situación y, considerando que la sociedad las cohibía, decidió luchar por el reconocimiento de las mujeres, y particularmente de las escritoras, a pesar de su instrucción insuficiente y de su aislamiento. Gracias a una correspondancia que tuvo con el escritor Juan Eugenio Hartzenbusch, pudo beneficiar de un guía y de un apoyo que le permitieron obtener rápidamente el reconocimiento de sus pares y del público. J. E. Hartzenbusch puso de relieve, en la introducción al primer libro de poemas de Carolina, publicado en 1846, el carácter típicamente femenino, según él, de las composiciones ; insistió en su dulzura, su delicadeza, su pureza de espíritu y su simplicidad que hacía que podían ser leídos por todos. Explicó también cuán próxima a sus poemas estaba la poetisa, presentándola así como una joven cándida y bien educada. Pero, en realidad Carolina Coronado fue una poetisa más comprometida de lo que J. E. Hartzenbusch lo dejó suponer. Primero, sus poemas contienen muy a menudo mucha violencia : pueden ser los elementos de la Naturaleza que se desencadenan, simbolizando los tormentos de las mujeres ahogadas en una sociedad machista ; pero la autora se indigna también contre la violencia doméstica masculina, que hiere tanto el cuerpo de la esposa como su corazón. Evoca también, metafóricamente, el deseo femenino y lo reivindica. Quiere destruir el Superyó y liberar a las mujeres del sentimiento de vergüenza que la sociedad quiere que experimenten a propósito del deseo erótico. Habla de su cuerpo, de lo que siente y, al hacerlo, se adueña por fin de él y permite a otras mujeres tomar conciencia de su verdadera naturaleza. La publicación del primer libro de poemas de Carolina Coronado incitó efectivamente a otras mujeres a tomar la pluma. Gracias a los periódicos y a las revistas, decenas de mujeres pudieron publicar sus composiciones, participaron en asociaciones culturales y en tertulias literarias. Eran muy solidarias, obligadas de siempre enfrentarse con el desprecio de los escritores y de los periodistas que estimaban que, para una mujer, escribir era incompatible con la moral y la virtud. Carolina Coronado multiplicó los poemas en los cuales denunciaba la opresión sufrida por la mujeres. En su segundo libro, publicado en 1852, mostró ambición, ira a veces agresiva y lucidez frente a la injusticia vivida por las mujeres. Hasta criticó el liberalismo que, al fin y al cabo, en absoluto había cambiado la condición de las mujeres. in embargo, a pesar de la importancia que tenía en la vida literaria de su país, Carolina Coronado dio una nueva orientación a su vida después de su boda, en 1852, con Horacio Perry Spragne, primer Secretario de la Ambajada de Estados Unidos en España. Siguió interesándose por la literatura, organizando en su casa encuentros entre escritores, pero decidió comprometerse en política, ya que parecía ya no creer en un posible reconocimiento de las mujeres letradas. Las antologías feministas publicadas al principio del siglo XX, antes de su muerte en 1911, no incluían sus poemas pero, después de haber perdido a dos de sus hijos, ya no tenía la voluntad de reaccionar. Su itinerario muestra pues que su compromiso se desmoronó con el tiempo y que perdió fe en la batalla que llevaba. El contexto político del siglo XIX en España no había sido favorable al reconocimiento de una literatura femenina, que había sido abundante y de calidad variada, pero que nunca había sido considerada de idéntico valor al de los hombres. Quizás fuera vano de antemano el combate, pero la voz de Carolina Coronado es primordial en la medida en que fue una de les primeras mujeres en reaccionar para afirmar su autoridad literaria.es
dc.publisherDalhousie University. Electronic Text Centreen_US
dc.relation.ispartofBelphégor: Littérature Populaire et Culture Médiatiqueen_US
dc.relation.ispartofBelphégoren_US
dc.subjectSpanish literatureen_US
dc.subject1800-1899en_US
dc.subjectCoronado, Carolina (1823-1911)en_US
dc.subjectpoetryen_US
dc.subjectrelationship to feminismen_US
dc.titleL'Itinéraire d'une féministe romantique: Carolina Coronado, femme et poète entre force et fragilitéen_US
dc.typeArticleen_US
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