La Planète Mars dans les romans de science-fiction anglo-saxons des années 1990: La Peur du monstre de pierre

Abstract

When it deals with the planet Mars, nineteen-nineties science-fiction faces an alternative: either the heroes adapt to Mars' hard conditions (and that's "pantropy"), or they adapt Mars to make it livable for human beings (and that's "terraformation"). But no matter whether they want to cultivate it, as in the first case, or to exorcise it, as in the second, the nature of this planet remains terrifying and monster-like. The fear it inspires, then, is inscribed in its soil and its rock. Mars is a monster of hardness, cold and death. The planet becomes a mineral monster, and its first inhabitants take on the same characteristics by a process of metonymy.

Quand ils traitent de la planète Mars, les auteurs de science-fiction des années 1990 sont face à une alternative : soit adapter leurs héros aux dures conditions martiennes (et c'est la pantropie), soit adapter Mars aux êtres humains (et c'est la terraformation). Mais qu'ils veulent la cultiver, dans le premier cas, ou la conjurer, dans le second, la nature de cette planète qui résiste aux hommes est terrifiante et monstrueuse. La peur qu'elle inspire alors est inscrite dans son sol, dans sa roche. Mars est un monstre de dureté, de froideur et de mort. La planète est personnifiée en une monstruosité minérale et c'est cet attribut que ses premiers habitants de fiction sont amenés à partager, par métonymie.

Quando trattano del pianeta Marte, gli autori di fantascienza degli anni novanta si trovano di fronte a un'alternativa: o adattano i loro eroi alle dure condizioni marziane (la « pantropia ») o adattano Marte agli esseri umani (la « terraformazione »). Ma che si voglia coltivarla, come nel primo caso, o esorcizzarla, come nel secondo, la natura marziana resiste agli uomini e assume aspetti terrificanti e mostruosi. La paura che ispira viene direttamente dal suo suolo, dalla sua roccia. Marte è un mostro di durezza, di freddo e di morte. Il pianeta assume una personalità mostruosa, minerale, e i suoi primi abitanti si trovano portati, per metonimia, ad imitarne gli attributi.